Longtemps considérée comme une forme d’expression populaire et donc peu légitime, la bande dessinée – désormais qualifiée de 9e art – contribue au renouvellement des modes de narration et attire un public toujours plus nombreux. Le taux de croissance des ventes et de la production mais également la création d’instances de légitimation (tel le festival d’Angoulême en France, ou le Premio Strega, équivalent du Goncourt en Italie) témoignent bel et bien de la vitalité et de la reconnaissance accordée à ce secteur de la création.
La BD documentaire et de reportage, de ce point de vue, constitue un segment particulièrement intéressant à observer : des ressorts politiques de la prolifération des algues vertes à l’enfouissement des déchets dans nos sols, de la mobilisation des gilets jaunes à l’émergence de l’écoféminisme, la BD semble apporter une contribution significative et originale à la critique sociale.
- Comment situer la BD documentaire dans une histoire et une économie du genre ?
- Quels sont les ressorts narratifs qu’elle mobilise ?
- Quels sont ses thèmes de prédilection ?
Dans le cadre du séminaire « Créer en des Temps Incertains » (PTAC/Rennes 2), Aurore Chapon, Etienne Davodeau, Sandrine Kerion et Inès Léraud nous éclaireront sur ces questions.
https://us04web.zoom.us/j/73172302761?pwd=xQbCi71u3OBDaP0iKDGMsH6oC945no.1
ID de réunion : 731 7230 2761 – Code secret : vivelabd
Pour toute question, contacter Philippe Le Guern (philippe.le–guern[@]univ–rennes2.fr)